Tuesday, March 30, 2010

FASHION IS BLACK

Hello to you all and welcome to DULCE CAMER, the number one Cameroonian entertainment blog which strives to root out the talented and creative Cameroonians out there and bring them to you. We also aim to expose the events taking place around the Cameroonian communities in the world.

Today we bring you our fortnightly talent interview and yes it has been a while since this was last done!

Cameroonians are doing big things especially in the fashion and beauty industries. In recent years, the surge of fashion designers, fashion events, fashion magazines and fashion editing and writing has increased tremendously. This is in fact very promising since as these industries are not widely acclaimed amongst Cameroonians, especially those of the older generations neverthless, the young ones have seen a potential to use these industries to make a name for themselves and to sell the beauty and creativity that exist within Cameroon.

Dulce Camer thinks this is a wonderful thing and we are here to espose all you strive to do!
Today, the brain behind the Fashizblack Magazine talks to DC. The interview is in French and yes it is a rarity but Le Cameroun est bilingue and we do have French speaking DC readers too so let's make their day!
Happy Reading y'all!

DC: Que représente-il le nom Fashizblack?
Paola : Fashizblack est un diminutif de Fashion Is Black, notre crédo.

DC: Quel est donc votre but?
Paola : Notre but est de pouvoir s'adresser à une population férue de mode, mais encore trop peu représentée proportionnellement à ce qu'elle dépense. Il s'agit aussi d'être un trait d'union entre la mode occidentale et la mode afro-antillaise.

DC: Quand a t-il créé?
Paola : Le concept est né en Décembre 2007, mais la parution de notre magazine telle qu'elle est actuellement date de Février 2008.

DC: Pourquoi avez-vous choisi ce nom pour un magazine?
Paola : Tout simplement parce que c'est un titre fort, qui affirme notre identité et notre philosophie. Il s'agit un peu d'annoncer la couleur d'entrée de jeu !

DC: Comment êtes-vous différent du reste des magazines de mode?
Paola : Nous sommes différents en terme de forme (les Web magazines qui appliquent exactement les formes d'un magazine papier sont encore très peu nombreux). Ensuite, dans le fond, nous avons un public assez ciblé, ainsi que des partis pris artistiques et rédactionnels.

DC: Qui sont les responsables de la sortie de ce magazine et sont-ils tous des Camerounais?
Paola : Les responsabilités sont reparties en 3: Patrick, qui s'occupe de l'aspect technique et supervise tout ce qui a trait au visuel web, Laura qui est en charge des aspects marketing et communication et enfin, moi, je m'occupe principalement du contenu (articles, séances et prises de vue, ligne éditoriale, différentes interfaces etc). Nous sommes tous les 3 camerounais, mais nous travaillons avec une équipe dont les origines sont variées.

DC: Que pensez-vous sont les raisons pour lesquelles le marché de la mode africaine est en plein essor à l'heure actuelle?
Paola : Je pense qu'il y a plusieurs facteurs qui rentrent en jeu. Tout d'abord, l'on vit de plus en plus dans une ère de “village globalisé”. Ce qui fait que, ce qui semblait exotique à l'époque, commence peu à peu à rentrer dans la norme. De nos jours, çà n'étonne plus personne qu'un sac de marché africain devienne un must-have signé Vuitton ou que les babouchkas russes soient subitement tendances. A cela, il faut ajouter aussi que les africains commencent peu à peu à prendre conscience qu'ils peuvent aussi exister et qu'il y a un public, hors de leurs clients traditionnels, à saisir.

DC: Vous êtes directeur de la rédaction, est la publication de votre arrière-plan?
Paola: Pas du touts!

DC: Comment avez-vous commencé donc?
Paola : J'ai eu une formation littéraire et artistique, et à la création du magazine, je me suis toujours occupée du contenu. Au fur et à mesure de l'évolution de Fashizblack, je me suis confortée donc dans ce poste.

DC: Commencer cette publication était-elle facile ou difficile?
Paola : A vrai dire, au départ c'était assez simple d'apparence. La difficulté est venue du fait que nous soyons perfectionnistes et qu'on a toujours pour ambition que chaque numéro soit qualitativement meilleur que le précédent.

DC: Comment vivez-vous financièrement que ce magazine est gratuit?
Paola : Pour la première année, nous avons utilisé nos propres fonds, mais avec le développement de notre activité, des partenaires se manifestent de plus en plus. Nous avons des rentrées d'argent grâce à notre blog L'Entre-Deux ( iam.fashizblack.com ), et d'autre part, l'entreprise est pratiquement montée. Nous avons trouvé un autre moyen de rémunération sur lequel nous planchons actuellement, je ne peux donc pas en parler pour l'instant ;)

DC: Comment avez-vous réussi à bâtir la réputation de ce magazine dans un délai aussi court?
Paola : Une réputation, c'est peut-être un peu trop. Disons que le concept en lui-même est fédérateur, et le fait qu'il y ait une telle émulation prouve qu'un tel magazine avait besoin d'être créé.

DC: Comme ce magazine est uniquement en français, envisageriez-vous une version en langue anglaise?
Paola : Bien sûr ! C'est un de nos projets, mais nous attendons de pouvoir trouver des collaborateurs anglo-saxons qui pourraient nous y aider.

DC: Que pouvez-vos lecteurs attendent de Fashizblack Magazine?
Paola : Je pense qu'ils peuvent s'attendre à toujours être étonné par nos séances – photos, mais aussi de trouver des sujets qui leur parlent puisque nous donnons beaucoup d'importance à l'avis de ceux et celles qui nous lisent.

DC: Que devraient-ils prendre de Fashizblack?
Paola : Des conseils pratiques, des idées shopping mais aussi une manière différente voire moderne de considérer la mode africaine.

DC: Qui ou quoi vous inspire?
Paola : Je suis inspirée par énormément de choses et de gens. De la peinture classique aux looks de rue. Mais je suis surtout inspirée par quelques personnes de mon entourage, qui sont des muses pour moi, des personnes qui représentent à mes yeux le lecteur et la lectrice-type.

DC: Que nous réserve l’avenir pour Fashizblack?
Paola : Pour le moment, développer encore plus la qualité du magazine et accroître sa notoriété.

DC: Quels conseils donneriez-vous à ceux qui voudraient lancer un magazine?
Paola : Etre prêt, bien choisir son équipe, garder les pieds sur terre, être EXTREMEMENT patient, et surtout: avoir des moyens avant de débuter !

DC: Vous n’avez que des vingtaines d’années et vous avez accompli tant de choses, quel est le secret à une vie réussie selon votre opinion?
Paola : Justement, je n'ai QUE de vingtaines d’années, et donc je ne considère pas avoir commencé quoi que ce soit. Ce serait donc prétentieux de donner des conseils à ce niveau-là. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il faut commencer très tôt, être assez instinctif et travailler sans relâche. On a beau être passionné par ce qu'on fait, il faut être prêt à faire des sacrifices et ne pas hésiter à être perfectionniste quoi qu'on en dise.

Extracts from past Fashizblack Magazine.

















Paola Audrey Ndengue interviewed for Dulce Camer.

For more information, visit their website: http://www.fashizblack.com/

See you soon!!
Stay sweet
Dulce
xxx

1 comment:

Mambi. A said...

Glad you finally featured them. I have been following the mag from the begining and I love thier make up section. The definitely have some unique and interesting ideas.